Le compte à rebours invisible
Les serveurs d’Oracle-9 tournoyaient dans un murmure ininterrompu, incorporant chaque flux d’information circulant dans le lieu. Tokyo était une toile numérique tissée d’ondes immatériels, chacun y laissant une tonalité algorithmique, un sillage prévisible que l’intelligence artificielle savait déchiffrer avec une ponctualité divine